| | Enquête ukrainienne. | |
| | Auteur | Message |
---|
Fritz Admin
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Enquête ukrainienne. Dim 26 Mar 2006 - 4:39 | |
| Bonjour à tous,
J'ai posté dans ce forum mon enquête sur l'Ukraine afin de la faire partager.
URLs :
1) l'Ukraine dans la stratégie aéricaine du Rollback.
1ère partie : http://phoenix.discutfree.com/viewtopic.forum?t=93
2ème partie : http://phoenix.discutfree.com/viewtopic.forum?t=92
1) Les élections du 26 mars 2006.
1ère partie : http://phoenix.discutfree.com/viewtopic.forum?t=95
2ème partie : http://phoenix.discutfree.com/viewtopic.forum?t=94
Fritz. | |
| | | Mauser
Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 06/10/2005
| Sujet: Re: Enquête ukrainienne. Dim 26 Mar 2006 - 9:47 | |
| Bonjour Fritz Bien beau travail Que je vais détailler plus tard . Mais il vient confirmer mon avis sur le rapport de l'état du monde en 2020 Vous pouvez vous procurer la part déclassée sur le site de la CIA Ou plus simplement en lisant le livre d'Alexandre Adler dessus .Il confirme cette volonté de refoulement de la Russie . En la séparant de ses provinces utiles ,mais aussi charnelle les petits soviétiques et les petits russes apprennent qu'avant Moscou la capitale de la sainte russie c'était Kiev . Mais le plus intéressant dans le rapport c'est le préambule d'A. Adler .qui précise que la mouture finale est nappé de la fameuse fin heureuse et morale pour passer au prés du président Mais en le lisant attentivement quelque soit le cas envisagé les analystes restent prudents Voire pessimistes sur la réussite complète des objectifs . Reconnaissant qu'entre une mondialisation qui laisse de côté des poches de pauvreté même dans les pays en profitant le plus . Il peut y avoir un rejet nationaliste sous la pression des exclus . Et pire que dans au moins un des futurs qu'ils proposent les USA se doivent de soutenir la Russie face au nouvel adversaire la Chine . Ou face à un califat menaçant les approvisionnements us en contaminant l'asie centrale ... Remarquez ce rapport a demandé 1 an officiellement mais je suis prêt à parier un sucre d'orge que les bases sont bien plus anciennes . Autant dire quasiment périmée à l'époque de l'info instantanée et de la réaction aussi rapide . Je ne sais pas si vous avez eu le temps de prendre connaissance du Monde de Samedi 25 .Mais il semble bien que notre girouette amorce un 180° en faveur des oubliés de la révolution orange ...Repris par nos JT J attends avec impatience les résultats de l'élection ukrainienne et votre analyse . J'avoue avoir classé un peu vite l'Est dans le coin le plus haut de mes dossiers .... | |
| | | Fritz Admin
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Négociations. Lun 27 Mar 2006 - 17:01 | |
| Bonjour Mauser,
Les résultats définitifs semblent tarder à être connus avec précision, avec jusqu'ici des marges d'incertitudes extrêmement importantes d'une source à l'autre (Euronews, Le Figaro, Libération, l'Humanité).
Mais les grandes lignes des résultats sont connues :
Le parti de Ianoukovitch est incontestablement en tête, celui de Ioulia Timochenko est second, avec un score remarquable, et le parti du président Ioutchenko est bon troisième, avec un score décevant.
Les toutes premières tendances iraient dans le sens d'une hypothétique coalition entre le président, son ex-premier ministre et les "faiseurs de rois" du partis socialiste ukrainien de Moroz, afin d'obtenir une majortié absolue au parlement.
Mais une telle éventualité se heurterait à de très importants obstacles.
D'abord, son côté opportuniste : Ioutchenko et Timochenko se sont violemment entre-déchirés un an durant, et un rabibochage paraîtrait peu "sincère", pour employer un mot qui n'a pas de sens en politique, mais qui donne le ton de la situation.
De plus, il déboucherait sur le retour fracassant de Timochenko au poste de premier ministre, c'est-a-dire un retour à la situation de chaos qu'a connue l'Ukraine en 2005, un retour aux incertitudes économiques qui vont avec et donc à la méfiance des investisseurs.
Timochenko a annoncé qu'elle mettait comme condition à une coalition avec le parti "Notre Ukraine" du président son retour au poste de premier ministre. De plus, elle n'a pas caché sa volonté de relancer imméditatement le "guerre des reprivatisations" si elle retrouvait son poste.
Dans de telles conditions, la mouvance présidentielle se fait tirer par la manche pour ouvrir les négociations, et a annoncé qu'elle était encore en train de finaliser ses positions préalables à l'ouverture de négociations, tout en laissant entendre que d'autres négociations, avec le vainqueur des législatives, ne sont pas exclues.
Au total, Ioutchenko est dans une situation épouvantable.
S'il s'allie avec le bloc Timochenko, il rétablit illico les conditions qui sont à l'origine de sa défaite, à savoir l'anarchie économique, mais en pire, c'est-à-dire avec une Timochenko cette fois en position de force.
S'il refuse l'alliance qu'elle propose, il passera, aux yeux d'une partie de l'électorat, comme celui qui a fermé la porte à une résurrection du "mouvement" orange, et donc comme son fossoyeur. Ioutchenko s'en sortira alors avec l'image médiatique d'unique héritière légitime de ladite révolution, un tremplin pour la suite de sa carrière politique.
Sur le terrain médiatique, Ioulia Timochenko a d'ailleurs fait un sans faute : limogée de son poste en 2005 à cause du chaos dont elle était largement - mais pas entièrement - responsable, elle a habilement profité de sa mise à la porte pour mettre toute la crise économique sur le dos du président. Si ce dernier refuse l'alliance du B.Iou.T. (bloc de Ioulia), elle y rajoutera la trahison de la révolution orange. Bien joué.
Concrètement, il faut maintenant voir ce que vont donner les négociations.
Si Ioulia s'avère trop gourmande, ce qui est bien son genre, l'hypothèse d'une alliance reviendrait alors trop cher au président, qui n'aurait d'autre choix que de se tourner vers le Parti des Régions du vainqueur des législatives.
Dans cette dernière hypothèse, il aurait plus de lattitude, car un gouvernement Ianoukovitch avec Ioutchenko président aurait l'avantage de figer le paysage économique, rendant à ce dernier la pérennité qui lui manque pour attirer les investisseurs. Je pense notamment aux investisseurs russes, qui, à la différences des Occidentaux qui font très grise mine, semblent prêts à mettre largement la main à la poche en Ukraine.
Il faut donc maintenant attendre que soit connu le prix demandé par Ioulia.
Quant aux Américains, qui suivent de près les événéments, mais discrètement cette fois, ils attendent très probablement les résultats des négociations. Actuellement, la Maison Blanche ne sait plus qui soutenir en Ukraine pour y maintenir l'influence qu'elle y a gagné avec la victoire des Oranges en 2004 : son poulain Ioutchenko bat de l'aile, et Washington pourrait bien le lâcher. Quant à Timochenko, ils ne lui font pas confiance. Sans parler de Ianoukovitch, qui contrairement à ce que racontent nos médias, n'est ni pro-russe, ni pro-américain. Cependant, s'il remonte au pouvoir, c'en est fini de la position de force américaine en Ukraine, et donc des objectifs que les Etats-Unis plaçaient dans la révolution orange.
Fritz. | |
| | | Thermic
Nombre de messages : 58 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 18/09/2005
| Sujet: Re: Enquête ukrainienne. Mer 29 Mar 2006 - 12:13 | |
| Bonjour Fritz, Peu à peu le tableau se dessine. Voici les dernières estimations en date et je pense qu'il n'y aura plus de différence significative. * * * A l'issue du dépouillement de plus de 93% des bulletins le Parti des régions recueille 31,26% des suffrages08:40 | 29/ 03/ 2006 KIEV le 29 mars - RIA Novosti. Après le dépouillement de 93,24% des bulletins le Parti des régions est toujours en tête des élections à la Rada suprême (parlement) avec 31,26% des suffrages, a annoncé la Commission électorale centrale (CEC) d'Ukraine. Le bloc de Ioulia Timochenko obtient 22,47% des voix, il est suivi par Notre Ukraine (14,48%, le Parti socialiste (5,87%) et le Parti communiste (3,63%). A l'heure qu'il est le bloc Opposition populaire de Natalia Vitrenko (2,75%) ainsi que le Bloc populaire de Vladimir Litvine (2,45%) n'ont pas franchi la barre des 3%, par conséquent ils pourraient ne pas être représentés au parlement. Les autres formation ayant pris part au scrutin de 26 mars recueillent moins de 2% des voix. http://fr.rian.ru/society/20060329/44922720.html * * * Les premiers résultats faisaient apparaître le Parti des régions de Ianoukovitch au coude à coude avec le Bloc Timochenko. Au fil du dépouillement les résultats ont commencé à correspondre aux scores prévus par sondage. Comme quoi les sondages ça marche de temps en temps. Quoi qu'il en soit aboutir à un gouvernement stable me semble impossible. Les Ukrainiens ne sont pas au bout de leurs peines. Ioulia Timochenko déclare partout qu’elle est prête à reformer l’alliance orange. Mais en même temps elle déclare qu’elle fera invalider les accords gaziers avec Moscou. Qu’elle fasse ou non partie de la majorité. D’un autre côté, confirmant ce que tu disais, selon le Monde Ianoukovitch serait moins russophile qu’avant et il commencerait même à lorgner à l’ouest. Je le vois pourtant mal accepter l’engagement de l’Ukraine dans l’Otan comme Ioutchenko avait déclaré vouloir le faire. D’ailleurs celui-ci a absolument tenu à rassurer les occidentaux en répétant à l’envi que ces élections ne changeront de toute façon rien à la politique étrangère du pays. Etonnant pour une économie mise à mal et boudée par l’occident que la perspective d’une nouvelle guerre du gaz ne va pas rassurer. Tout cela laisse peu de choix à Ioutchenko. Sera-t-il poussé à démissionner ? Je n’en serais pas surpris. Des élections présidentielles anticipées sont peut-être à attendre dans le courant de l’année. Je ne vois plus que deux candidats en lisse et si elle agit vite Ioulia a de bonnes chances d’emporter le morceau. Pauvres Ukrainiens. Une révolution est passée par là et ses effets se feront encore longtemps sentir. Thermic. | |
| | | Fritz Admin
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Le temps est suspendu. Mer 29 Mar 2006 - 16:04 | |
| Bonjour Thermic, bonjour Mauser,
Effectivement, les résultats se figent peu à peu :
31 % au parti des Régions de Viktor Ianoukovitch. 23 % au bloc Ioulia Timochenko. 14 % au parti "Notre Ukraine" du président Ioutchenko.
Les négociations semblent stagner.
Après quelques gesticulations entre Ioutchenko et Timochenko, l'agitation est retombée. Timochenko continue à réclamer le poste de premier ministre, la reprise de la "guerre des reprivatisations" ainsi que le torpillage de l'accord gazier signé avec la Russie le 4 janvier 2006. Rien que ça.
Le président a été hier catégorique : Ioulia premier ministre ? Niet. Quant aux reprivatisations et à l'accord gazier, il ne les a même pas évoquées. Du coup, il a entrouvert encore un peu plus la porte au parti des Régions.
Avec ce dernier, Ioutchenko totaliserait 46 %. Manqueraient 5 %. Les socialistes de Moroz - un farouche opposant à Koutchma - qui justement détiennent les 5 % qui manquent, refusent une coalition avec le parti des Régions.
Depuis, le temps est suspendu : rien n'avance plus.
Pour Ioutchenko, c'est la quadrature du cercle : comment obtenir une majorité absolue sans avoir Timochenko sur le dos ?
Fritz. | |
| | | Hussard
Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 12/10/2005
| Sujet: Re: Enquête ukrainienne. Ven 31 Mar 2006 - 13:13 | |
| Bonjour,
Merci pour vos analyses...les révolutions en tout cas font déchanter partout.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=277595
http://www.liberation.fr/page.php?Article=371315 | |
| | | Fritz Admin
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Rapprochement Ioutchenko-Ianoukovitch. Ven 31 Mar 2006 - 15:18 | |
| Bonjour à tous,
Aux dernières nouvelles, le président Ioutchenko commence à se rapprocher du parti des Régions de Viktor Ianoukovitch, mais en lui demandant un prix exorbitant pour lui ouvrir les portes du retour au pouvoir.
Ioutchenko ne demande en effet pas moins que la signature par le parti aux 31 % la signature d'un mémorandum qui garantisse que l'ukrainien restera la seule langue nationale dans tout le pays (y compris en Crimée, CQFD), qui garantisse que le parti oeuvrera contre toute fédéralisation du pays (il insiste), et qui s'engage dans la voie de l'intégration à l'UE (une promesse qui, elle, n'engage pas à grand-chose).
Il va de soi que Ianoukovitch, qui a fait un carton aux élections en Crimée, ne peut pas s'y engager. Apparemment, Ioutchenko place la barre très haut afin de se construire une position de force dans les négociations.
D'après RIA Novosti, il semblerait que même les Etats-Unis et l'UE verraient d'un bon oeil une coalition "Notre Ukraine"-parti des Régions. Apparemment, les Américains, qui redoutent de perdre pied en Ukraine, ne veulent pas de Timochenko, qui est capable à elle toute seule de faire exploser le pays et de réduire en poussière leur si belle "révolution orange" déjà bien mise à mal. (Comme d'habitude, Bruxelles suit sans discuter).
Cela dit, Ioutchenko poursuit, via son premier ministre de transition, Iouri Iékhanourov, les discussions avec tous les partis qui ont franchi les 3 %, y compris le bloc Timochenko et le parti socialiste de Moroz.
Dans l'immédiat, rien n'émerge donc réellement, hormis le fait que Timochenko, par ses appétits de pirhana, semble se disqualifier progressivement. Au point qu'un journaliste russe la soupçonne d'avoir orchestré sa propre éconduite, dans le but de se positionner comme chef de file d'une opposition qui préparerait déjà la présidentielle de 2009...
De son côté, le président, s'il parvenait à un accord avec Ianoukovitch, acquérerait la stature de réunificateur de la nation. Sous les applaudissements des investisseurs, russes notamment.
Fritz. | |
| | | Fritz Admin
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Champ de bataille mou. Jeu 6 Avr 2006 - 15:46 | |
| Bonjour à tous,
Si Salvador Dali était encore de ce monde, il aurait pu tirer de la situation ukrainienne une oeuvre intitulée "Champ de bataille mou".
En effet, les tractations entre le parti "Notre Ukraine" du président vaincu aux élections et le parti des Régions de Viktor Ianoukovitch semblent se dissoudre dans le néant, tandis que celles avec le bloc Timochenko et le parti socialiste ukrainien pataugent littéralement.
Certes, le parti des Régions a accueilli avec un enthousiasme fort opportuniste l'astuce présidentielle de présenter une possible coalition des deux force politiques comme une "réconciliation de la nation". Ianoukovitch a même très mollement accédé aux conditions draconiennes de Viktor Ioutchenko, en appuyant le projet d'intégration européenne du pays. Pour le reste, c'est-à-dire l'essentiel, à savoir le maintien ferme de la Crimée au sein de l'Ukraine, aucune réponse précise. Depuis, plus de nouvelles.
Il semblerait que Viktor Ioutchenko ait interprété cela comme une fin de non recevoir face à ses exigences un peu trop gourmandes eu égard à sa position.
Il s'est donc à nouveau tourné vers... Timochenko et le parti socialiste d'Alexandre Moroz, leur proposant hier mercredi 5 avril un protocole d'accord de coalition, dûment signé par son parti. Mais la proposition n'a pas, semble-t-il, provoqué un enthousiasme débordant chez Ioulia Timochenko et Alexandre Moroz : Le n° 2 du bloc Timochenko a rejeté les conditions du président, et le porte-parole du parti socialiste a réagi par des déclarations dyslexiques dont il ressort tout de même que son parti non plus n'est pas chaud du tout pour les propositions du président. La "passionaria" et Alexandre Moroz doivent tout de même se rencontrer aujourd'hui pour disuter de la proposition de Ioutchenko.
En somme, le président vaincu ne parvient pour l'instant ni à attirer le parti vainqueur des élections dans une coalition parce qu'il pose des exigences irréalistes, ni à se retourner vers Timochenko et sa mouvance.
A déjà plus de dix jours du scrutin, Viktor Ioutchenko, s'il continue ainsi, risque de passer pour un homme politique incompétent.
Fritz. | |
| | | Fritz Admin
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 24/09/2005
| Sujet: Pendant les causeries, la guerre continue. Jeu 6 Avr 2006 - 16:31 | |
| Bonjour à tous, Quelle que soit la suite que Ioulia Timochenko donnera à la dernière proposition du président Ioutchenko, son ami l'oligarque ukrainien Igor Kolomoïski, qui dirige le géant pétro-métallurgique Privat, et financier de la "passonaria", est toujours en guerre contre un autre oligarque, Viktor Pintchouk, qui est gendre de l'ex-président Léonid Koutchma et allié de Viktor Porochenko, le bras droit de Viktor Ioutchenko. En effet, l'une des raisons pour lesquelles le richissime Kolomoïski (fortune personnelle évaluée à deux milliards de dollars) soutient Timochenko est qu'il attend d'elle qu'elle prenne le pouvoir et "reprivatise" à son profit le conglomérat métallurgique NZF, alias "Nikopol", qui représente à lui tout seul 11,5 % du marché mondial des ferro-alliages, et qui est contrôlé à 73 % par Viktor Pintchouk et à 27 % par Igor Kolomoïski. L'oligarque ukrainien Igor Kolomoïski, soutien financier de Ioulia Timochenko. Hélas pour ce dernier, en 2005, le tandem Ioutchenko-Porochenko a fait échouer toutes les tentatives en ce sens de la "Marianne ukrainienne". Viktor Pintchouk était même suspecté de vouloir vendre ses 73 %... aux oligarques russes Viktor Vekselberg et Alexandre Abramov ! L'oligarque ukrainien Viktor Pintchouk, gendre du président Koutchma. Eh bien, il semblerait que pour le puissant financier de Ioulia Timochenko, les carottes soient cuites. En effet, vendredi dernier, l'agence russe Viédomosti(partenaire du Financial Times et du Wall Street Journal) a révélé que Viktor Kolomoïski, furieux, est en train de traîner en justice Viktor Pintchouk, Viktor Vekselberg et Alexandre Abramov qu'il accuse d'avoir " versé 50 millions de dollars de pots-de-vin aux fonctionnaires ukrainiens pour bloquer la reprivatisation de Nikopol" (25 millions venant de Pintchouk et 25 millions venant des deux oligarques russe). L'affaire se passe dans un tribunal... du Massachusetts, pour la simple et bonne raison que tout ce beau monde possède des passeports américains, évidemment. Conclusion : pendant que le président ukrainien et son ancienne première ministre font des pas de deux politiques, la guerre éternelle qui fait rage entre leurs deux mouvances bat son plein. Fritz. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Enquête ukrainienne. | |
| |
| | | | Enquête ukrainienne. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |